Chers compatriotes,
J’espère que ce courrier vous trouvera en bonne forme, malgré la pandémie qui continue d’affecter notre quotidien… dont celui, du président Donald Trump, testé positif au Covid jeudi.
Nous sommes à la veille d’une élection cruciale aux États-Unis. Son impact va dépasser très largement les frontières du pays dans lequel nous vivons, tant en raison de son poids économique que de son rôle de laboratoire des démocraties occidentales.
Alexis de Tocqueville l’avait constaté dès la moitié du 19e siècle : il faut observer de près ce qui se passe aux États-Unis, car les grandes tendances de fond qui s’y dégagent arriveront tôt ou tard en Europe.
« Nous » contre « eux » |
Or, nous constatons aux États-Unis depuis plusieurs années déjà une polarisation extrême des partis, doublée d’une hystérisation du débat, déformé en plus par les caisses de résonance que représentent certaines parties des réseaux sociaux. Il est devenu quasiment impossible de dialoguer de façon intelligible et intelligente avec qui ne partage pas les mêmes idées politiques, comme nous l'a démontré le triste débat présidentiel – mais à ce stade, peut-on encore parler de débat ?- entre Donald Trump et Joe Biden mardi dernier
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Respect des institutions, des individus et des faits |
Très récemment, j’ai pu en faire l’amer constat lors d’un échange de textos avec une amie américaine de longue date. Elle soutient Donald Trump, pas moi. J’ai eu beau expliquer courtoisement les raisons de ma position, j’ai compris, au fur et à mesure de nos échanges, qu’elle considérait que je faisais partie des « eux ».
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ASSOUPLISSEMENT DES CRITÈRES D’ATTRIBUTION DE L’AIDE EXCEPTIONNELLE AUX FRANÇAIS DE L’ÉTRANGER |
Dès avril dernier, le gouvernement français a mis en place un dispositif exceptionnel d’aide sociale en faveur des Français de l’étranger les plus démunis face à la crise du Covid-19. Les règles d’attribution de ce « secours occasionnel de solidarité » (SOS) viennent d’être assouplies afin de permettre à davantage de ressortissants durement affectés par la pandémie d’en bénéficier.
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SESSION PLENIERE DE L’AFE DU 5 AU 9 OCTOBRE A PARIS |
La 33e session de l’Assemblée des Français de l’étranger (AFE) s’ouvre ce lundi pour une durée de cinq jours dans l’enceinte du Centre de Conférence Ministériel à Paris. En raison du Covid-19, la grande majorité des 90 conseillers qui la composent, dont moi-même, y assisteront par visioconférence.
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En espérant avoir contribué à votre information, je prie de croire en mes sentiments dévoués. |
Bien cordialement, Richard Ortoli, Conseiller à l'AFE et Conseiller des Français de l’étranger |