Chers compatriotes,
Le mois de mars arrive à grands pas, annonciateur du printemps... et d'une saison électorale chargée pour les Français. Si vous ne le savez pas déjà les 21 avril et 5 mai prochains vous élirez le Président de la République. Pour la première fois dans l'histoire de la Vème République vous vous doterez également d'un député pour l'Amérique du Nord chargé de représenter vos intérêts au sein de l'Assemblée Nationale. Le scrutin aura lieu les 2 et 16 juin 2012.
Côté législatives, il y a beaucoup de candidats, surtout au centre et à droite. Pour vous renseigner sur le profil des candidats déclarés à cette élection, et leurs projets, je vous engage à consulter Frenchmorning.com et France-Amérique.com. Les journalistes de ces journaux en ligne à destination des Français d'Amérique ont mené une série d'interviews avec la plupart des candidats, dont mon colistier, Philippe Manteau, (Nouveau Centre) dont je soutiens bien évidemment la candidature.
Côté présidentielles, Nicolas Sarkozy a fait son entrée dans l'arène. Le vrai combat peut donc commencer pour ses adversaires. Il était déjà la cible de toutes leurs critiques ; il est désormais l'homme à (a)battre. Soucieux de s'élever au-dessus de la mêlée, il a déclare dimanche 19 février, lors de son premier meeting de campagne, être "le candidat du peuple de France".
Lequel, selon un sondage TNS-Sofres réalisé les 7 et 8 février, a trois préoccupations majeures: l'emploi (50%), le pouvoir d'achat (34%) et la lutte contre la pauvreté (34%). Le thème de l'immigration arrive bien loin, avec seulement 12% de suffrages… Pourtant, il obsède Marine Le Pen, pour qui 30% des Français n'excluent pas de voter selon une autre enquête de l'institut. La rhétorique du Front National me rappelle par certains côtés celle du Tea Party au Etats-Unis, qui pèse encore dans le processus de sélection du candidat républicain aux Primaires… Ces formations politiques, quoique différentes, ont en commun plusieurs thèmes: le patriotisme à l'extrême, la glorification d'un passé révolu, le retour au protectionnisme et le repli sur soi. Ils attirent, l'un comme l'autre, une classe ouvrière usée, désabusée, qui ne se retrouve plus dans les partis de gauche. Et qui semble croire que revenir en arrière, au temps des pères fondateurs pour les uns, ou du Franc pour les autres, pourra conjurer l'inquiétude du futur.
A mon avis c'est une erreur, car les recettes pour sortir de cette crise n'appartiennent pas au passé. Nous avons besoin de toutes les énergies, y compris celles des Français de l'étranger, pour construire le monde de demain. En avril, mai et juin prochains, prenez le destin de notre monde en main. Allez exprimer votre voix. Vous retrouverez toutes les informations utiles pour voter dans la rubrique « Infos pratiques » de cette newsletter.
En attendant, vous pouvez compter sur moi pour continuer à défendre vos intérêts en qualité de Conseiller élu des Français de l'Etranger. Je serai à Paris début mars pour la prochaine session de l'Assemblée des Français de l'Etranger. Si vous avez des préoccupations ou des questions, n'hésitez pas à m'en faire part en me contactant à l'adresse suivante : r.ortoli@assemblee-afe.fr
Bien cordialement,
Richard Ortoli,
conseiller élu à l'Assemblée des Français de l'étranger